Autrice, romancière, franco-mauricienne.
J’écris aussi des nouvelles, un peu de poésie, quelques slams, et je suis également artiste-peintre. Curieuse, sociable, avide de découvertes, j’adore partager et voyager.
Je crois que j’ai toujours écrit. Des journaux intimes et des poèmes pendant l’adolescence, une première nouvelle à 13 ans, puis des textes, des humeurs, des poèmes, sur des carnets, des bouts de papier. L’idée de me lancer dans un roman est partie d’un jeu, un pari, avec un ami. C’était en 2009.
L’écriture m’est essentielle. C’est à la fois une urgence et une activité salvatrice.
Parce que j’avais ce besoin en moi d’écrire, encore et toujours. D’exprimer des émotions, de les partager.
Oui, je suis professeure à l’université de Nantes.
Quand la maison est silencieuse. Je m’enferme dans mon bureau avec mon ordinateur et une grande mug de thé.
Mon bureau chez moi. Il m’arrive aussi régulièrement d’écrire dehors, sur un banc, en bord de rivière. J’aime écouter le bruit de l’eau, les bruissements dans les taillis, les oiseaux.
Une journée seule, une théière pleine. Dans une bulle.
En 2009.
Non.
C’est très variable ! Plusieurs mois, un an.
Je n’ai pas de pseudo.
De la vie quotidienne, de ce que j’entends, vois, lis.
Je m’imprègne totalement de la vie de mes personnages, je deviens eux/elles. C’est parfois difficile, douloureux.
Je ne parle pas à mes personnages, je suis mes personnages.
Oui, parfois, plus ou moins.
Grande lectrice dès l’enfance. Lecture des grands auteurs et autrices à l’adolescence. Pratique du théâtre à l’adolescence. Etudes littéraires.
Oui, c’est difficile. Parce que l’inspiration n’est pas toujours compatible avec une vie de famille, et une vie professionnelle autre. Parce que l’on reprend ses textes un nombre incalculable de fois sans jamais être vraiment totalement satisfaite ! C’est difficile aussi car très peu d’élu(e)s vivent de l’écriture, et qu’il n’est pas simple de concilier deux métiers.
Oui, j’ai été publiée à compte d’éditeur dès mon 1er roman.
Cela a surtout été long pour le 1er car quand on ne connaît pas le monde de l’édition, il est difficile de s’y retrouver et de cibler les maisons d’édition.
Un mélange d’impatience, d’excitation, d’angoisse. Parce qu’on écrit pour partager, pour être lu(e), mais en même temps, écrire est aussi une expérience intime. Etre publié(e), c’est s’exposer.
Oui, mais rarement.
Plutôt quand j’écris sur un thème donné (pour un concours, par ex).
Parfois en renonçant, ou en attendant que l’inspiration vienne d’elle-même, que ce soit le lendemain ou plusieurs jours/semaines plus tard.
–> Non.
Qu’en pensez-vous ? –>Pas d’avis.
Ça leur plaît !
Très bien, on m’encourage, on me félicite !
Une sensibilité. Des tranches de vie. Des faits de société. J’ai un côté militant qui transparaît dans mes romans.
Littérature intimiste.
Récit douloureux de la chute d’une adolescente dont la vie bascule brutalement.
Un titre léger, un roman violent.
Nouvelle version autoéditée (retravaillée), 2018 Zoé pense trop, Zoé travaille trop, Zoé donne trop. Amour, amitié, quelle est la nature de ces liens si forts qu’elle va tisser petit à petit, avec ce jeune homme? Un écrit tendu, des émotions palpables, une société qui condamne. Récit d’un amour atypique.
Le mieux est de visiter mon site web : www.audreyharelcasanove.fr
Et plus particulièrement pour mon dernier roman publié en sept 2018 (on peut même y lire les 1ères pages) : www.editionslesorfevres.com
–> Extrait de Tu n’en auras pas deux, manuscrit juste achevé, entre les mains de ma maison d’édition.
« Mes journées se suivent et se ressemblent. À la fois longues mais sans ennui. Le goût de rien, mais le réconfort du repos. Des journées lisses. Malgré les sanglots qui s’abattent sur moi parfois, sans jamais prévenir. Malgré les malaises. Les douleurs. Les crises d’angoisse qui me collent au sol, les muscles tétanisés. L’envie de partir loin, très loin. Me réfugier dans une grotte, seule. Loin de la civilisation. M’éloigner de tout ce qui pollue ce triste monde. Perdre la vue et l’ouïe. Disparaître.
Je crois que l’on y retrouve ma fibre militante, une peinture de la société contemporaine.
Lors de l’écriture de mes deux premiers romans, j’ignorais jusqu’au dernier moment quelle fin j’écrirais.
Un seul ?! Mes auteurs, autrices préféré(e)s sont, dans le désordre :
Amélie Nothomb, Martin Page, Annie Ernaux, Haruki Murakami, Stefan Zweig, Charles Baudelaire, DH Lawrence, les sœurs Brontë, Milan Kundera, Jane Austen, Françoise Sagan, Simone de Beauvoir, et j’en oublie !
Non, je ne pense pas.
–> Lu : Regarde les lumières mon amour, Annie Ernaux
–> Ecrit : Je viens de mettre un point final à mon 4è roman, titre provisoire Tu n’en auras pas deux
–> Publié : Maman, Papa, Louise et Moi, sept 2018, Ed. Les Orfèvres
Je les aime toutes J’ai un faible pour mon second roman et l’une de mes nouvelles, 22 rue Pascal, Dans l’Ascenseur.
Encore une question difficile^^ Les Fleurs du Mal de Baudelaire, Bonjour, Tristesse de Sagan, Vernon Subutex de Virginie Despentes, L’Insoutenable Légèreté de l’Être de Kundera, La Métaphysique des Tubes de Nothomb.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr, tout ce qui est constructif reste en mémoire quand on écrit après.
J’ai deux projets de publication en cours : deux romans (3è et 4è) terminés qui sont entre les mains de mon éditrice.
– personnage principal : une jeune femme de 17 ans (roman n°3)
– personnage principal : une femme (roman n°4)
– le douloureux passage à la vie d’adulte à travers une expérience amoureuse (n°3)
– la chute vertigineuse dans un burn out (roman basé sur le récit de mon expérience personnelle) n°4
La réponse est à poser à mon éditrice^^. 2019 pour l’un au moins, j’espère. Il reste le travail de relecture/correction avec la maison d’édition pour les deux romans.
–> Écrivez la ici svp :
–> Accepteriez-vous de passer dans l’émission La Grande Librairie ?
–> Réponse à celle-ci :
–> Oh Oui avec grand plaisir !
Pas vraiment, parce que j’écris plutôt des choses tristes, voire tragiques. L’un de mes romans, le 4è, à paraître, sera basé sur mon vécu.
Nous vous remercions pour cette Interview.
Celle-ci, fût pour nous un réel plaisir, que de vous parlez sur Facebook, d’apprendre grâce à votre interview un peu de chose sur vous & votre univers.
Nous espèrons que vous, ami(e)s lecteurs : Découvrirez, ou redécouvrirez cet auteur.
–> Merci beaucoup à vous. Bisous cordiales de notre part.