Je me présente comme un auteur de profession, ou pour faire plus formel, le gérant d’une entreprise littéraire. Je me présent aussi comme « auteur social », prêt à écouter et aider ceux qui s’intéressent à l’art ou ont des problèmes avec.
« Ne cessez jamais de rêver parce qu’on vous l’a exigé. »
« Ce n’est pas parce que vous écrivez de l’imaginaire et non du récit historique ou de guerre que vous êtes inculte pour autant ».
En version courte alors. L’écriture m’est venue comme rempart à une scolarité difficile alors que j’étais au collège, elle m’a permis d’écrire le monde que je désirais. Avec le recul, c’est sûrement ce qui explique que j’écris du fantastique et de la fantasy depuis cette époque.
Un sanctuaire inviolable, le lieu où je peux mettre tous mes désirs, l’endroit dans lequel je peux faire voyager les lecteurs.
Sans raison précise, à la base je voulais devenir programmeur, mais le parcours m’ayant lassé, j’ai adapté mon scénario, qui est devenu peu à peu un livre. Ce qui, indubitablement, a fait de moi un auteur, surtout depuis l’édition et la publication d’un des mes livres. Auteur me permet de paraître « professionnel » auprès des gens que je dois démarcher pour obtenir du soutien (bibliothèques, organismes subventionnels, lycées et j’en passe… »
Je divague entre l’intérim et les études à l’université. Ce qui peut représenter 50h par semaine.
J’ai appris à écrire dans le bruit comme dans ma « tour d’ivoire » silencieuse, donc non. Le seul rituel qui m’aide est d’avoir à manger, à boire, et de la musique selon ce que j’écris.
Ma chambre. Même en pouvant écrire dans un bus qui tremble le calme est une condition essentielle à tout productivité.
Elle est tout bonnement irréalisable. J’écris très vite, mais je fais beaucoup de pauses pour m’aérer l’esprit. Il m’est trop rarement arrivé de faire plus de 10h dans une journée. Je ne peux pas vous répondre.
À 14/15 ans, en 2012. Le seul livre édité à ce jour.
Non, je suis entièrement autodidacte. J’ai écrit mon premier livre sans même avoir conscience que j’effectuai le travail d’un auteur (j’arrangeai juste un scénario prévu pour un jeu-vidéo)
En moyenne, entre 6 et 8 mois pour les romans de la série principale (600 pages en moyenne), mais il est arrivé de faire un roman interactif en une seule semaine (un défi personnel). En ce moment, la série tourne au ralenti parce que j’ai un Mémoire à faire, et que c’est plus important.
BlitzSword : Blitz (allemand) : la foudre, Sword (anglais) : l’épée. On m’a toujours dit que j’étais très prolifique, donc ça va sous le sens. Épée, ça fait rapport aux genres que j’écris.
Du jeu-vidéo, principalement.
Je les crée parfois en rapport à des gens ou des traits de caractère que j’ai connu, mais pas tout le temps pour autant. C’est du 50/50.
Ça peut m’arriver d’user de dialogisme, mes personnages me servent à transmettre certaines de mes idées, or chaque personnage a sa conscience propre et peut soutenir des idées contre lesquelles je suis. Je sépare personnage et personne.
En partie, surtout dans mes débuts d’écrivain. Plus le temps passe et moins cela arrive. Conscience professionnelle ? Peut-être.
Actuellement, j’ai un bac+5 (Il sera validé après le mémoire), pourtant j’avais un BAC T à la base et je ne connaissais pas grand-chose à la littérature.
Il n’est pas difficile, c’est un calvaire. Tout ce qui ne relève pas de la simple écriture des livres est un parcours du combattant : se faire éditer, monter des partenariats, demander des subventions, obtenir des salons et dédicaces, trouver des rendez-vous pour donner des ateliers et conférences auprès du jeune public, sans compte toute la production dérivée nécessaires (site, comm’, illustrations, musiques etc.). Je produis une série, pas un seul livre, et ça se gère comme une entreprise.
Je ne suis plus seul dans le projet depuis quelques mois et ça m’évite de devoir tout faire. Le plus démoralisant, c’est de ne pas pouvoir manger avec tout ce travail. Après, c’est une magnifique passion pour qui aime un tant soit peu rêver, et c’est mon cas
Oui. C’est toutefois faisable avec un travail de fond sur l’œuvre, mais attention aux requins de l’édition et aux éditeurs malhonnêtes !
Oh que oui ! 5 ans, c’est le temps qu’il a fallu pour faire éditer un premier livre.
Je n’en attends plus rien pour ne pas être déçu. De l’espoir bien sûr, mais j’ai été naïf une fois donc ça m’a suffi.
Au tout début. Plus maintenant.
Expliquez nous, comment vous dépassé cela.
Je m’inspire de tout ce que je peux voir ou vivre pour les modifier et les incorporer, ainsi je ne suis jamais à sec. Un auteur qui ne sort pas, ne découvre pas, ne se cultive pas à côté ne peut pas être productif. La page blanche n’arrive que si je suis surchargé de travail ou si je dois rester cloîtré comme actuellement pour rédiger mon mémoire. Quand ça arrive, je n’écris tout simplement pas, je note des axes d’écriture que je reprends ensuite. Je déteste m’abrutir sur un texte qui coince, c’est une perte de temps.
Non. J’ai posé ultérieurement quelques projets mais cela ne m’a jamais attiré.
Rien.
Aucune
Je n’ai rien contre les auteurs qui y sont et qui réussissent à travailler dessus, mais ça encourage la fainéantise avec le correcteur automatique, et à la moindre coupure internet… . Ce qui achève mon choix est l’absence de vraies options de mise en page, ce qui fait que les textes son mal présentés, mais aussi… j’ai l’air d’un vieux rabat-joie, mais il manque des correcteurs, les trois-quarts des textes sont illisibles, et même quand ils sont bien corrigés, c’est la syntaxe qui est foireuse.
On ne naît pas auteur, on le devient et je me suis cassé les dents avant d’en arriver là après 7 ans d’intense pratique, comment peut-on se déclarer auteur au premier écrit et laisser un texte abscons au regard des lecteurs ? J’ai donc une petite dent contre les starlettes de l’écriture qui bénéficient de tout un panel de correcteurs à leurs pieds et ne prennent pas le temps de relire en profondeur leurs propres textes. Un texte, c’est autant d’écriture que de réécriture, sinon c’est comme un œuf punais, joli de l’extérieur mais à l’intérieur… . J’ai lu les phrases au bas du document, je ne ferai pas de commentaire sur l’écriture de ce questionnaire, après tout ce n’est pas roman mais un questionnaire .
Bien sûr, j’ai des collaborateurs bénévoles mais c’est seulement pour la communication et l’illustration, des domaines que je ne gère pas bien. Je ne publie jamais un tome sans relectures au préalable.
Ils voient cela comme un loisir… C’est vrai que c’est amusant de monter des dossiers de presse et de lire le code de la propriété intellectuelle pour protéger ses œuvres… non ? Dans une semaine vide, je peux facilement consacrer 70h à écrire et faire tout ce qu’il y a autour alors ça n’a rien d’un loisir, c’est un métier à mes yeux.
Mal, en général. Leur avis ne m’intéresse plus depuis longtemps.
Un billet pour voyager dans un monde imaginaire, le découvrir et apprendre des choses ; transmettre des émotions fortes. Quand cela fonctionne, j’en suis très heureux !
Bélézia, une petite planète que laquelle la Magie existe. Cette Magie est à fois salvatrice et destructrice selon qui la manipule. J’écris exclusivement du « Bélézia » mais dans plus ou moins tous les genres (fantasy, romance, policier, épique…). Un monde souvent en danger et ou héros et vengeurs s’affrontent pour la sauvegarde de Bélézia.
La série principale.
Bélézia I – Destins Opposés : édité et publié en 2017.
Bélézia II – Renaissance Maudite : auto-édité et publication au chapitre au cours des mois suivants.
Bélézia III – La Onzième Guerre : fini, auto-édité et publication en fin d’année. Mais…
Dans les interviews, on n’en compte que trois, sinon le lectorat fuit.
Bélézia IV – Périple pour la Magie, fini, à l’état de projet.
Bélézia V – Sorcières illuminées, fini, à l’état de projet.
Bélézia VI – Annihilatio, fini, à l’état de projet.
Bélézia VII – Conflits d’Aquaws : fini, à l’état de projet.
Bélézia VIII – L’utopie magique : en cours, à l’état de projet.
13 tomes sont prévus.
La partie « Versus », ou hors-série. (Gratuitement sur le futur site).
Aucun objectif de production pour les Versus, ils sont plus courts et écris à l’envie, déjà que c’est gratuit. 😊 . Ceux-là seront disponible en tout ou partie quand le site sera achevé, c’est-à-dire quand on en fera la promotion.
Bélézia Versus : Le Globe des Échos d’Ombre (Aventure) : roman interactif. Fini, disponible sur le site officiel (le site est en cours de finition).
Versus : Langueurs Automnales (Romance) : en cours.
Versus : Majika (Fantasy) : en cours.
Versus : Avanemia (Fantasy) : en cours.
Versus : Launu, le petit bélier (Conte) : en cours.
Versus : Au nom de la Loi et de l’Ordre (Roman de guerre) : en cours.
Et quelques poèmes à côté. Un policier-fantasy en début de rédaction aussi.
Le tome 1 est en vente chez Saint-Honoré Éditions, donc ici (La boutique de notre site n’est pas encore fonctionnelle.) :
http://www.editions-saint-honore.com/produit/destins-opposes-belezia-tome-1/
http://www.editions-saint-honore.com/produit/destins-opposes-belezia-tome-2/ (ce n’est pas le tome 2, c’est la partie 2 du tome 1) … Il y a des raisons qui font que je retourne temporairement à l’auto-édition… Celle-là en fait partie.
Notre futur site : https://www.beleziaroman.com/ (Je dis « notre » parce qu’on le fait à deux) Pour les lectures gratuites : https://www.beleziaroman.com/belezia-versus (quelques coquilles pour sûr dans les textes en cours de peaufinage mais ça reste bien lisible)
Pas du dernier écrit (cause de spoil), mais du prochain tome qui sortira, bien sûr :
Extrait de Bélézia II – Renaissance Maudite. Ça explique le titre au moins.
« Je n’arrivai pas à l’enlever, il était collé à ma peau ! Pourtant il disparut via son nuage noir. Il le décida de lui-même. Pourquoi ? Je repris mes esprits, je ne comprenais encore que peu ce qu’il venait de se passer, je m’assis une minute, abasourdi, la bouche tremblante, les poings indécollables, criblé par la tension.:
-(Je suis désolé… je ne voulais pas profaner ce lieu…) me minai-je.
Contemplant en direction de Spirès, je vis que les amis étaient revenus sur leurs pas, je les voyais arriver de loin. Adam accourait rapidement vers moi et finit par me rejoindre bien avant les autres :
-Hé mec, ça va ? T’as pas l’air en forme…
-Je… je s…
-Ne dis rien, tu veux que l’on s’assoie sur le rocher là-bas ?
-Il… il est revenu !
-Qui ?
-Lui, Goldar, il était là il y a à peine une minute ! Que m’arrive-t-il ?
-Impossible. Je crois que tu te sens pas très bien, on va s’installer. C’est des souvenirs, il n’était pas là…
-Comment aurais-je ses cheveux argentés dans la main, alors ? Je me suis accroché à lui pour survivre, Adam !
-Fais voir… Ah ?!? … Ah oui, on dirait bien les siens, c’est exactement sa couleur…
-Tout est à refaire, hein ? Mais moi je ne veux rien refaire, rien, strictement rien !! »
Bélézia. La fantasy.
Un jour, une amie m’a raconté que son petit-frère de 10 avait dévoré le livre et avait adoré. C’est édifiant, parce que j’ai toujours pensé que ce serait trop difficile. Je déconseille ce livre en-dessous de 13 ans pour le premier et le second, et 15/16 ans à partir du troisième pour certaines raisons scénaristiques. Je réécris totalement le tome 1, en mieux qu’actuellement. La série Bélézia dépasse le million de mots pour le moment, je crois qu’on est à quelque chose comme 1050000 mots.
Non.
–> Écrit : Bélézia VII – Conflits d’Aquaws.
–> Lu : Harry Potter et les reliques de la mort – Tome 7. Le chiffre sept en commun est un pur hasard.
Je n’ai pas de préférence. J’aime certains détails de chacun. Allez, une petit préférence pour le tome 6, sûrement parce que c’est celui qui fait le plus « épopée ».
Vu que je ne lis presque pas, difficile de faire un top.
Mon livre préféré, c’est un livre inconnu : Le monde des aveugles d’Imaine Soudani – Tome 1 (je n’ai pas lu les autres). S’il tombe parfois dans le cliché, l’humour et la répartie des dialogues est incroyable ! C’est le seul travers que j’ai avec Bélézia : j’aimerais bien avoir le même sens de la réplique et j’y travaille.
Constructive, toujours. Le reste, ça me passe au-travers.
Assez peu. Pour la syntaxe ou le vocabulaire, ce qui peut gâcher un livre, d’ailleurs. Pour ce qui touche à l’histoire ou au style, c’est hors de question. Les critiques, c’est joli et aide à faire connaître l’œuvre, mais ça ne reflète pas l’avis général.
Voir la tonne de projets au-dessus ! 😉
Allez, je vais prendre l’exemple du Versus que j’avance le plus (Langueurs Automnales) car expliquer un Bélézia officiel en projet reviendrait à spoiler, donc non.
Je n’ai pas encore saisi tous les traits de ces héros donc je ne peux pas en faire une description poussée…
Nous sommes en 2319 sur Bélézia (+ou – 50 ans avant la série principale), la Guerre a fait rage il y a 5 ans et a brisé des milliers de vies. Romane Pétréna, adolescente désillusionnée et artiste en herbe vit à contre-cœur dans un foyer sans plus de père. Couvée par une mère surprotectrice elle recherche l’évasion. Quelques amis lui proposent alors de quitter le pays pour un tour du monde spécial à bord d’un navire-usine qui a pour mission d’offrir du bonheur à tous les enfants qui ont souffert de la guerre. On est donc dans la découverte pure et dure (chemin initiatique), et le voyage changera à jamais la vie de l’héroïne. Bien sûr, une complicité va naître, il s’agit aussi d’une romance ! 😊
J’en suis au chapitre 3, à plus ou moins 10/15% de l’histoire. Elle fera autour de 200 pages. De toute façon, je n’ai pas envie qu’elle soit trop longue.
Il y a un projet non-mentionné à ce sujet mais bien existant. Vous aurez la réponse en temps voulu ! 😉
Nous vous remercions pour cette Interview.
Celle-ci, fût pour nous un réel plaisir, que de vous parlez sur Facebook, d’apprendre grâce à votre interview un peu de chose sur vous & votre univers.
Nous espèrons que vous, ami(e)s lecteurs : Découvrirez, ou redécouvrirez cet auteur.
–> Merci beaucoup à vous. Bisous cordiales de notre part.